Fils d’un charpentier et d’une éducatrice spécialisée, j’ai grandis à Pontcharra, en Isère, entouré de lac, de montagnes, et de quatre frères et soeur.

Autour de 11 ans, je découvre le breaking lors d’un cours de MJC, quand l’art et les théâtre ne font même pas parti de mon imaginaire. Je trouve dans cet art des amis, une capacité de puissance et d’expression qui m’embarquent dans une nouvelle vie.

Cette culture t’oblige à fabriquer ta gestuelle et ton chemin, puis la confronter dans le format d’affrontement que sont les battles. Étonnamment, l’adolescent timide que je suis y fait sa route. De battle en battle je remporte en 2014 le titre de champion de France en solo (Red bull bc one France), ainsi que plusieurs compétitions internationales en groupe. Ce semblant de notoriété amené par ces prix m’a amené à voyager et découvrir les danses hip-hop dans différents pays où je me suis forgé un regard complet et critique sur cette dernière.

Autour de 20 ans, la rencontre avec un pédagogue spécialisé dans la déconstruction du mouvement hip-hop bouleverse mon rapport au corps, m’ouvrant à désossement de ma danse, et une esthétique plus protéiforme.

La rencontre avec le métier d’interprète se fait il y a 6 ans, et j’enchaîne les processus de création avec des compagnies hip-hop et contemporaines telles qu’S’poart, Chriki’z, Mellina Boubetra, Ayaghma, Chey Jurado, ou encore Naïf Production. Créateur spontané depuis des années, la création des Corps jetés en 2023 est une manière de poser un nom sur un ensemble d’envie isolée. Et nous voilà à aujourd’hui.